Les débouchés
Les étudiants issus du parcours “Economie du Développement Durable et de l’environnement” de la mention EEET rejoignent pour beaucoup les directions stratégiques du développement durable des entreprises, le secteur du conseil, des études et plus généralement des entreprises de services. Ceux-ci restent des gisements d’emploi porteurs. Les collectivités locales qui mettent en oeuvre la décentralisation des politiques environnementales et la transition énergétique ont encore besoin de telles expertises malgré des moyens en réduction. Les directions d’études et recherche des grandes entreprises apprécient les compétences des étudiants dans le domaine de l’analyse quantitative (données, modélisation), à l’interface entre les directions techniques et les directions économiques, financières ou de développement durable de l’entreprise. Le reporting, la démarché qualité environnementale, la responsabilité sociale restent également des secteurs actifs. C’est aussi le cas dans les secteurs de l’eau, de la forêt, de la biomasse et des déchets. De nouveaux métiers se développent dans les bio-industries et dans la gestion des services écosystémiques (aspects économiques de la biodiversité, coordination autour des enjeux qui y sont liés, acceptation sociale, management d’acteurs, réglementations). La poursuite en doctorat permet l’accès à des fonctions de haut niveau à l’international, bien au-delà de la recherche académique.
L’entreprise est un débouché majeur du parcours “Economie de l’énergie“. Les directions d’études et recherche des grandes entreprises apprécient particulièrement les compétences des étudiants dans le domaine de l’analyse quantitative (données, modélisation). De nombreux étudiants du parcours rejoignent les directions stratégiques, d’études ou de distribution de grands groupes énergétiques, ainsi que de plus petites entreprises dans le secteur des énergies nouvelles. Les financements de projet d’énergies renouvelables offrent également aux étudiants des opportunités dans le secteur des banques, des études, et des collectivités locales en plus de l’industrie et des services liés à l’exploitation. La formation s’attache à donner aux étudiants des outils pratique (choix de projets, gestion de réseaux, approvisionnement, bilans énergétiques, analyses de cycle de vie, etc.). Une partie des étudiants travaille dans les organismes financiers présents sur les marchés des instruments dérivés énergétiques et de matières premières. Un nombre important d’étudiants rejoint les entreprises de conseil et d’audit. Des cours prodigués par des professionnels de ce secteur permettent une familiarisation avec les différentes facettes de ces métiers, et dans les nombreux stages en cabinet de conseil et d’audit, il est demandé aux étudiants d’articuler les aspects pratiques avec une solide partie méthodologique qui constituera le cœur de leur mémoire de master. Les étudiants qui en ont la capacité et le goût sont encouragés à poursuivre leur formation par la réalisation d’une thèse soit en France, soit à l’étranger (accords avec des universités étrangères pour l’admission en programme PhD et en cotutelles). La plupart des thèses effectuées au terme du parcours énergie sont des thèses dans le cadre CIFRE (contrat avec une entreprise).
Le parcours “Modélisation Prospective” forme des scientifiques de haut niveau dans la modélisation économique destinés à travailler dans les directions d’études et de prospective de grandes entreprises, dans le conseil, dans les organisation internationales, et dans les organismes de recherche. En particulier, un objectif est de pallier le manque d’experts français sur ces questions tant au sein des organisations internationales que des grandes entreprises et de l’Etat. Et de permettre à la communauté scientifique française de mieux s’insérer dans les grands programmes de recherche intégrés sur le climat, l’environnement, les ressources naturelles, l’usage des sols et de l’eau. Les financements de recherche internationaux sur ces programmes assurent que un flux limité mais significatif d’étudiants pourront s’insérer dans ces programmes souvent pluridisciplinaires qui mêlent de plus en plus des outils de modélisation, de la gestion de mégadonnées, et des méthodes de prospective. Les étudiants qui en ont la capacité et le goût sont encouragés à poursuivre leur formation par la réalisation d’une thèse soit France où à l’étranger. Les grandes sociétés de conseil et d’ingénierie sont de plus en plus présentes sur les marchés des études prospectives et même sur des programmes de recherche européens. Avec les directions stratégiques des grands groupes, en particulier énergétiques, aéronautiques et automobiles, le secteur privé est très demandeur du type de profil que peut former le parcours de M2. La chaire d’entreprises “Modélisation prospective énergie-climat” financée par plusieurs grandes entreprises participe au parcours et soutient financièrement certains cours.
Le parcours “Economie de l’Alimentation Durable” forme des cadres dans le secteur agricole et alimentaire, et plus généralement dans la bioéconomie.